Ioan Rosca
La multidimesionalité du design
des didacticiels (9)
1. L'interdisciplinarité
intrinsèque au sujet
Pour pouvoir concevoir un
"bon" didacticiel , on doit integrer inévitablement une pluralité
d'expertises , tellement hybride et complexe, qu'on ne peut pas éviter la
contradiction entre les critères de qualité et d'économicité. C'est une
difficulté majeure , qui mérite une analyse attentive, pour dégager des
alternatives de solution.
Commençons par l'inventaire de
ces expertises. Je prendrai comme exemple le cas d'une entreprise dans
laquelle, pour répondre à un certain besoin productif, on désire organiser des
cours de formation dans la technologie d'EAO. Qu'est ce que le concepteur doit
avoir à la base du design du logiciel qu'il produit pour aider la formation.
a) L'expertise du domaine
Pour préparer un environnement
qui livre des explications sur un certain sujet, il faut connaître le sujet :
- la base de connaissances
théorique (savoir- extérieur général)
- les attentes pratiques (qu'est
ce que l'apprenant devra faire, et qu'est ce qu'il devra savoir pour pouvoir
faire)(savoir opérationnalisé)
Qui détient cette expertise
? Parfois, les concepteurs de
l'instrument ou de la technologie à expliquer. Parfois, les praticiens qui
performent déjà dans le style qu'on doit expliquer aux non- initiés. Parfois personne ! (C'est une expertise qu'on
transplante d'autre part avec plus ou moins de documentation.)
b) La psychopédagogie. Les
sciences cognitives.
Expliquer de la manière à
simplifier la tâche de l'apprenant, demande de tenir compte :
- des principes, méthodes, et
instruments établis par psychopédagogie (en général)
-des particularités cognitives
du savoir et de l'apprentissage à réaliser
-des particularités du dialogue
homme- ordinateur
Qui aura cette expertise ? Un
psychopédagogue (pour la partie générale) pourrait ne pas détenir les aspects
spécifiques. D'autre part l'expert de la matière (qui sait) peut avoir des
sérieuses difficultés à saisir le chemin qui mène de l'ignorance à la connaissance
du sujet. S'il connaît le chemin, il doit encore avoir le talent d'organiser
une explication. De plus, si sa propre expérience d'ancien apprenant pourrait
l'inspirer pour une "leçon" directe, le fait de devoir transposer
l'explication dans un didacticiel, promet de le mettre dans l'embarras!
c)Les sciences de la
communication
L'explication peut être vue
aussi comme un passage d'un message de "professeur" vers
"l'élève". Sur un modèle "transmissionel", l 'acte de
l'apprentissage pourrait être optimisé par des moyens établis dans la théorie
des communications.
On parlera de la
synchronisation, d'adaptation , de codage, d'interface
d)La didactique
Pour pouvoir faire fonctionner
le système d'apprentissage (apprenant- instruments- partenaire humain), le
"formateur" doit détenir :
-une expertise générale en
didactique (qui lui permette d'adapter les principes et les méthodes
didactiques globales à la situation concrète)
-une expertise particulière dans
la formation du sujet à enseigner
-une expertise dans la
didactique de l'EAO.
Un "généraliste"
(expertise en éducation) exploitera mieux les possibilités de la
particularisation adaptée des grands principes.
Un "didacticien du
domaine" résoudra mieux les situations spécifiques, intimement liés au
contenu.
Enfin , un
"compu-pédagogue" serait bien venu, mais cela nous fait passer dans
le cadre de la technologie de l'instruction
e) La technologie et les
techniques.
Le concepteur travaille dans un
cadre spécifique , il doit utiliser des ressources et répondre à des demandes.
L'optimisation de la réponse peut utiliser l'expertise de la technologie de la
performence (l'analyse du système
apprendre- savoir- faire) ou de l'instruction (le système de la métaleçon) ou,
plus particulièrement, du design de didacticiel. (comment utiliser les
instruments de design, etc)
Le paradigme deviendra
"multimédia" ou "hypertext" ou "réalité
virtuelle".
f) L'art de composition
L'auteur d'un didacticiel
complexe qui utilisera plusieurs voies d'expression (images, texte, sons etc)et
structures d'organisation (explication, navigation, découverte, jeux etc) sera
dans une position créatrice évidente.
Il devra donc avoir l'expertise
d'un "réalisateur" hybride, capable d'exploiter les possibilités
"dramatiques" de son produit, de produire des "discours"
attrayants.
g) Les sciences de la
documentation
D'autre part, l'organisation du
savoir dans un ordinateur, permet aussi l'exploitation de type 'banque de
connaissances", l'utilisateur ayant la possibilité de se documenter selon
ses besoins.
L'organisation du volet
"environnement d'extraction" peut profiter des résultats des sciences
de la documentation .
h) L'informatique
Idéalement, le concepteur du
didacticiel disposerait d'un environnement
de design qui lui permettrait de se concentrer exclusivement sur le
volet didactique. En fait, les "plat formes auteurs" desquelles il
dispose , ne lui permettent pas une telle indépendance.
Il est obligé à se contenter à des réductions
qui proviennent de la limitation de l'outil informatique, ou de chercher des
changements (adaptation) de celui-ci, qui lui réclament une expertise
informatique.
Aussi l'informatique peut
s'avérer essentielle pour la compréhension des principes mise en marche dans la
conception assistée par ordinateur des "leçons" faites par
l'ordinateur...
2. Les dimensions des objets à
produire.
Le fait que la production du
didacticiel réclame une pluralité d'expertises et accompagné par un aspect qui
n'est pas en mesure de simplifier les choses : les produits mêmes sont
multidimensionnels !
En effet , chaque connaissance
emmagasiné dans l'ordinateur a :
- une dimension
"sémantique" (le sens, la position sur "la carte" des
sujets)
-une dimension
"perceptive" (la forme perçue par le récepteur humain)
-une dimension
"matérielle" (le support physique dans la mémoire)
Nous pouvons observer dans les
analyses des environnements d'EAO, les tendances de réduction produites par
"la spécialisation" des auteurs :
-les réductions
"informatiques" insistent sur le volet "matériel"; on parle
de fichiers, de mémoire, de base de donnés etc; on propose un "design
matériel", centré sur la programmation (que ça soit le modèle
algorithmique ou de la programmation orientée objet ou interface); on essaye de
tenir compte des autres dimensions des objets manipulés (IA, tutoriels
intelligents) mais la réduction de l' expertise retarde la définition de l'explication comme atome de base d'un
didacticiel.
-les psychologues et les
technologues spécialisés (multimédia, etc) insistent sur le volet
"perceptif"; on se concentre sur la forme de présentation, sur le
paradigme de l'interface; on parle des "films", des "sons",
du scénario cinématographique etc
- les experts du domaine, se
concentrent sur la structure de la matière, telle qu'elle est englobée dans
l'ordinateur ou apprise par l'utilisateur; on parle de notions, d'explications,
de chapitres, d'applications, de problèmes; on pousse vers un design
didactique.
Un élément englobé dans
l'environnement est, selon l'optique : un fichier (pict) , une image couleur,
ou un exemple de fleur. Refaire l'unité des éléments (corps, forme et
signification) est un objectif majeur pour l'unité de l'opération de design,
qui suppose, à la fois, programmer, mettre en scène et faire un plan de leçon
3. Le paradigme de l'équipe et
ses limites
Dans les conditions rappelées
plus haut, une première solution qui vient à l'esprit est la conception en
équipe. C'est ce qui se passe dans certains cas concrets.
On rassemble : un informaticien,
un psychologue, un didacticien, un technologue, un expert du domaine. (par
exemple; on peut aussi penser au documentaliste, à l'expert en communication,
au technicien spécialisé dans la technique à utiliser etc)
On leur propose le problème à
résoudre et on leur précise les ressources. On choisit un chef équipe, qui
assure la cohérence du débat. Il peut être le "designer spécialisé".
Les phases de consultation et production alternent pour assurer le feed-back.
La contribution des partenaires peut se réduire au conseil- expert (avant- pendant-
après la production) ou supposer une participation à la production même. Je ne
continue pas sur cette voie , déjà classique (en théorie et en pratique).
Je me borne à deux observations
concernant les limites d'une telle solution:
a. Le coűt important.
Il est évidant que le
rassemblement d'une équipe pluridisciplinaire n'est pas à la portée de tout
bénéficiaire potentiel d'un didacticiel. Les besoins de formation des
entreprises moins puissantes peuvent ne pas être satisfaites de cette manière.
Même pour une grande entreprise, il est possible que le prix disponible pour un
cours soit limité par des critères stricts d'efficacité. Ce qu'on gagne d'une nouvelle opération
productive doit dépasser l'effort d'instruction
à la préparer !
Dans une telle situation, doit
on déduire que l'utilisation de l'ordinateur n'est pas recommandable ? Je considère que l'absence des alternatives
au modèle "en équipe d'experts" peut entraîner une telle conclusion
superflue.
b. Autres restrictions
Le coűt n'est pas la seule
restriction qui peut empêcher la formation d'une équipe complète. Il est
possible qu'on ne dispose pas assez de temps (la réalité oblige à une solution
moins raffinée mais très rapide) ou de certains experts. C'est une situation
très répandue.
c. Les difficultés de
synchronisation et l'unité du produit
Nous pouvons supposer que dans
son utilisation, le produit doit se comporter de la manière la plus cohérente
possible. Cela impose une unité dans sa conception.
La création cohérente "en
équipe" n'est pas une opération facile. Les partenaires doivent se
synchroniser, arriver à un certain équilibre, établir un langage commun. Tout
cela demande une dépense d'énergie et de temps. Sans vouloir être malicieux je
me demande si cette énergie (surtout quand équipe n'a pas une expérience du
travail en commun) ne peut dépasser parfois énergie utile... Former une équipe multiexpert pour résoudre
des besoins propres de formation est une opération possible pour une grande
entreprise. On peut aussi penser à une entreprise spécialisée pour ce genre de
projet.
Un
problème majeur est : qui rédige (conçoit) finalement le didacticiel
? Concevoir à plusieurs auteurs (de
diverses expertises) semble problématique. D'habitude on peut partager un
travail de création quand l'oeuvre est divisible (par chapitres, par sujets
etc). Mais ce n'est pas notre cas. Ici la division d'expertise opère dans
l'intérieur de chaque élément du produit, tient de la pluridimensionalité de
chaque pièce. (Une seule explication doit être pertinente, assimilable,
économique, réalisable matériellement). Il semble que la collaboration devrait
se manifester par consultation offerte à l'auteur, unique.
S'il y a un seul auteur, qui
intègre les conseils des autres experts, l'unité du produit est probable. Dans
ce cas on arrive (après les consultations) au même modèle que celui que je veux
proposer et analyser plus bas. On devra ,entre autres, répondre à la question :
lequel des experts est l'auteur?
4 Des modèles alternatifs.
Nous voilà donc en face d'une contradiction
fondamentale :
-faire un bon didacticiel
demande une pluralité d'expertises
- un didacticiel unitaire et
économique demande peu d'experts
On a intérêt à explorer l'espace
des solutions, le fonctionnement des plusieurs modèles de conception, des
divers compromis.
Nous pouvons analyser
(théoriquement et dans la pratique) les effets de l'élimination de certaines
expertises. Comment se comportent les "programmes" d'instruction sans
souci de didactique ou de psychopédagogie ?
Pourquoi les enseignants mal équipes (en software) ratent leurs
didacticiels? etc Ce serait un sujet en soi, intéressant dans la mesure ou il
pourrait mettre en évidence les expertises irremplaçables.
Ici, je considérerai seulement
les compromis qui réduisent le nombre des experts mais qui respectent la
pluralité des expertises opèrent au niveau de la manière de les réunir.
En fait , une expertise
(psychologie, didactique, domaine, technologie, informatique etc) peut être ,
pour un expert d'un autre domaine :
-apprise comme spécialité
auxiliaire (toute ou la partie pertinente)
-obtenu par consultation d'un
expert
-disponible comme documentation
d'appui
-englobé dans l'outil de design
Pour répondre à toutes les
situations possibles. nous pouvons même penser à un "laboratoire adaptif
de design" conçu sur le modèle de la figure plus bas :
Le concepteur (au centre de ce
système) reçoit une commande, utilise les expertises disponibles (selon le cas,
conseils d'expert, documentation, fonctions de la plate-forme auteur ou formation
auxiliaire propre) et réalise le didacticiel.
En plus de sa propre expertise
il sait faire fonctionner le système décrit plus haut , parce qu'il s'y est
spécialisé (cas du concepteur "permanent") ou parce qu'il a reçu une
formation adéquate (cas de "l'invité")
[..]
4. Qui est l'auteur ?
Supposons maintenant que la
rédaction du didacticiel est réalisée par un seul auteur, capable d'integrer
les expertises (voir le modèle plus haut) de manière permanente ou sporadique.
Dans tout les cas, on peut se demander
: Qui est l'auteur ? Qui demande le conseil des autres experts ? Qui consulte
la documentation complémentaire ? Qui
utilise les outils de la plate forme ? Qui complète sa formation avec des
expertises auxiliaires? Qui apprend à integrer les ressources pour produire du
didacticiel ?
La réponse n'est pas unique.
a. L'expert du domaine
L'argument le plus fort pour
cette solution (design centré sur l'expert) est que l'instruction est un acte
de transmission d'un savoir. Or , avant de s'installer dans l'esprit de
l'apprenant, le savoir vit (toujours comme réalité cognitive) dans celui de
l'expert.
Cet aspect est d'autant plus
important que :
-l'expertise est rare (on ne
trouve pas facilement un remplaçant de l'expert- voir l'exemple du concepteur d'un
produit, d'une technique, ou d'une idée qui sait le mieux de quoi il s'agit)
-l'expertise est raffinée
(difficile à comprendre pour un profane, et d'autant plus à expliquer)
- les expertises complémentaires
(psychopéd.,info.,etc) sont faciles à combler : moins pertinentes,
documentation disponible etc.
Placé dans le centre du
laboratoire de conception , l'expert du domaine devra :
-appliquer des principes
psychopédagogiques et didactiques générales et spécifiques; cela peut
représenter une restriction sérieuse, car ce genre d'expertise est
difficilement remplaçable par documentation et consultation. Un antitalent ne
réussira pas un bon tutoriel; on imagine aussi difficilement des instruments
d'aide. La seule solution est la présence d'une expertise (ou d'un talent)
pédagogique supplémentaire. Autrement on doit pencher vers un autre concepteur.
- savoir utiliser les
instruments (informatique, technologie de l'EAO etc). Si l'environnement de conception est
difficile à comprendre et à contrôler, cela peut représenter une sérieuse
limitation.
Un contrargument supplémentaire
(et réaliste) est que l'expert du domaine n'est pas disponible pour ce genre de
préoccupation.
b. Le psychologue
Une solution peu probable, pour
des raisons évidantes. (l'absence simultanée des connaissances dans le domaine
et sur les techniques ) Son rôle normal
est de consultant.
c. Le didacticien
Il y a des forts arguments pour une telle
solution.
Le premier et que l'utilisation
du didacticiel est une situation pédagogique et en conséquence sa conception
peut correspondre à la "préparation de la leçon". L'expérience du
contacte direct avec l'apprenant fournira une orientation précieuse, quand
l'enseignant construit une doublure qui
puisse le remplacer.
De plus l'accumulation des autres
expertises est déjà entrée dans la tradition. Le didacticien peut avoir une
bonne base psychopédagogique. Il peut aussi avoir une spécialisation dans la
didactique assisté par ordinateur.
Enfin (et essentiel),
l'enseignant spécialisé dans une discipline,
sera le seul capable à remplacer l'expert du domaine, en ajoutant à ses
connaissances préalables les éventuels éléments nouveaux extraits de la
documentation, en valorisant les donnés sur les particularités psychopédagogiques
du domaine extraites de son expérience.
Dans l'entreprise un sérieux
candidat à ce poste, est le "formateur". Il ne reste à celui-ci qu'à
apprivoiser la technique d'utilisation et conception des didacticiels.
d. Le technologue
C'est un candidat très légitime
pour une bonne partie de l'expertise. En tant que généraliste, il peut integrer
des connaissances de psychopédagogie et de conception des EAO. De plus il est
en mesure de chercher des solutions optimales, en tenant compte du système des
restrictions et des besoins de l'entreprise (pour agrandir la performance).
Le rôle de concepteur du
matériel pédagogique lui semble d'ailleurs destiné par définition. Dans une
bonne partie des cas, il sera choisi comme
responsable de la formation professionnelle informatisé.
Pourtant je vois une restriction sérieuse dans l'absence de
l'expertise du domaine et de son enseignement , qui me fait croire que le
modèle centré sur le technologue ne sera pas le seul.
e. L'informaticien
Il semble que son rôle devrait
être de consultant (capable d'opérer des adaptations, des mises à jour, des
ajouts de la plate forme de design)
D'autre part on peut penser que
le concepteur du système auteur destiné à équiper un laboratoire de production
de didacticiel, devrait avoir (ou bénéficier de) une expertise complexe. Son
produit doit permettre optimalement la construction des leçons conformément aux
lois d'un apprentissage efficace. C'est l'unité de conception de cette plate
forme auteur qui pourrait obliger l'informaticien qui l'élabore, de passer au-delà
des consultations nécessaires (experts et documentation psychopédagogique et de
technologie d'EAO) et de se former une expertise multiple.
Un tel hyperspécialiste
(informatique, EAO, didactique, psychologie cognitive) pourrait être un sérieux
candidat pour le laboratoire de didacticiel , car il aurait une meilleure
maîtrise de ses instruments.
5. Conclusion
Pour concevoir un bon
didacticiel, on doit integrer plusieurs expertises (psychologie cognitive, didactique, technologie, informatique,
domaine à enseigner)
Une solution est le travail dans
une équipe pluridisciplinaire.
Une autre est la
policalification de la même personne.(l'auteur)
Entre les deux on devrait
disposer de toute une gamme d'alternatives, pour répondre aux diverses
conditions particulières.
L'organisation d'un
"hyperlaboratoire" offrant une flexibilité entre des telles
alternatives serait intéressante autant que sur le plan pratique que théorique
( le modèle applicable).
Bibliographie-9
A. Cours, séminaires, démonstrations, tables rondes :
Le cours ETA 6703 : Conception et élaboration de
systèmes Multimédia d'apprentissage -
Max Giardina (hiver 1994)
Le cours IFT
6075 : Multimédia -techniques et applications - J. Gecsei (hiver 1994)
Le cours ETA
6745 : "Structure et langage de la technologie éducationnelle.- H.
Stolovitch automne 1993
La conférence "L'actualité des tutoriels
intelligents" de C.Frasson (8-02-1994)
Les présentation de
la vitrine EIF de CRIM
Les présentations de LICEF - journée porte ouverte
Téléuniversité( 24-03 1994)
Les tables rondes avec les représentants de la
recherche et de l'industrie (mars 1994)
B. Ressources sur INTERNET :
Listes de discussion par courrier électronique :
AI-ED
(intelligent computer aided instruction) : ai-ed@sun.com
NEWEDU-L (new paradigms in education) :
NEWEDU-L@vm.usc.edu
Groupes News :
bit.listserv.edtech
misc.education.multimedia
alt.cd-rom
comp.multimedia
alt.binaries.multimedia
rec.video.desktop
alt.video.laserdisc
alt.hypertext
alt.authorware
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comp.ai
comp.ai.edu
comp.lang.scheme
Archives accessibles par FTP :
M-media.muohio.edu (cours multimédia pour MacIntosh et
Windows)
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gopher.ed.gov
gs1.gac.peachnet.edu
wave.scar.utoronto.ca
state..virginia.edu
gopher.cic.net
cico.rice.edu
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Publications électroniques (accessibles par gopher)
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(gopher.ecel.uwa.edu.au)
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Adult Education (gopher.acs.ohio-state.edu)
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